dimanche 19 mars 2017

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Certains lecteurs de fiction, formés par Balzac, se plaignent que les romanciers actuels, héritiers du Nouveau Roman, ne savent plus mener un récit. Qu’ils écoutent le procureur François Molins raconter l’attaque terroriste à Orly. Un chef d’œuvre de narration à la seconde près, avec des temps du passé, un minutage, la description précise des gestes, la citation des paroles entre guillemets. Du réalisme comme on n’en fait plus.

Un journaliste : « Un terroriste a tenté de dérober son arme à un policier. L’homme a été abattu. Il n’y a pas de victime. »

Dans le programme d’Emmanuel Macron, rapporté du marché ce dimanche, deux propositions me plaisent : le droit à l’oubli pour les malades et le droit à l’erreur pour tous : les fraudeurs « pourront faire valoir leur droit à l’erreur et ne plus payer de pénalité ». Quant au droit à l’oubli pour les personnes malades, il ne s’agit pas d’autoriser les malades d’Alzheimer à perdre la mémoire, mais de ne pas déclarer ses maladies passées aux assurances. Il fallait y penser.

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